La condamnation du coordinateur et d’autres responsables du front national pour la défense de la constitution (FNDC) intervenue ce mardi matin suscite des vagues de consternation dans le paysage politique guinéen. Notamment chez les opposants au projet de troisième mandat pour le résident Alpha Condé.
Chacun y va du canal qu’il trouve adapté pour réagir à la décision prise par le tribunal de première instance de Dixinn. Concernant le chef de file de l’opposition guinéenne, c’est sur le réseau social Twitter que sa première réaction a eu lieu. Dans un twitt posté il y a un peu plus d’une heure, Cellou Dalein Diallo déclare : « La condamnation des leaders du FNDC par une justice aux ordres est une honte pour la Nation, une négation du droit et le triomphe de l’arbitraire. »
Poursuivant son message, le président de l’UFDG ajoute : « Levons-nous pour combattre la dictature et sauver notre pays pendant qu’il est encore temps ! »
Message qu’il termine par le slogan «Amoulanfé», terme soussou littéralement traduit que signifie que « ça n’aura pas lieu ». Allusion faite au projet de changement de la constitution ou de troisième mandat pour Alpha Condé.
A noter que le coordinateur du FNDC (front national pour la défense de la constitution) Abdouramane Sano a été condamné à an de prison ferme et que les autres responsables Ibrahima Diallo, Sékou Koundouno, Alpha Soumah (Bill de Sam), Mamadou Baïlo Barry écopent de 6 mois de prison ferme chacun. Pendant ce temps, Abdoulaye Oumou Sow, Mamadou Sano et Mamadou Bobo Bah, ont été relaxés.