Ce drame s’est produit dans la nuit du lundi à mardi 29 mai à Hoggo, village situé à 500 mètres de la sous-préfecture de Dalein. Les trois mineurs (deux garçons et une fille) dont les âges varient entre huit et quinze ans, dormaient dans une maison hermétiquement fermée. Le rapport d’autopsie révèle qu’un groupe électrogène était allumé dans le magasin de cette chambre pendant de longues heures, a appris votre quotidien électronique Guinéenews de source officielle.
Après la découverte des corps au petit matin, les trois enfants ont été inhumés après la prière de 14 heures à Hoggo. Juste après l’inhumation, le sous-préfet de Dalein est revenu sur les circonstances dans lesquelles est survenu ce drame : «les trois enfants étaient dans une chambre. Le premier s’appelle Amadou Tidiane Diallo, il est âgé de 15 ans et fait la 6ème année, le deuxième El hadj Mamadou Dian Diallo est âgé de 12 ans et la troisième est une fille du nom de Hassatou Diallo, âgée de 8 ans. Ils sont rentrés se coucher dans une chambre. A côté de cette chambre, il y avait un groupe électrogène allumé jusqu’à 4 heures du matin. Vers 4 heures, au moment du petit déjeuner. Comme c’est le mois de ramadan, ils sont allés frapper à la porte, mais les enfants n’ont pas répondu. Pour eux ils dormaient. Donc, ils ont attendu le matin pour revenir frapper et toujours aucune réponse. C’est en ce moment qu’ils ont décidé de défoncer la porte. C’est en ce moment que les trois corps ont été retrouvés sans vie. Aussitôt, on a informé l’autorité préfectorale, les forces de sécurité, le médecin légiste. Ils sont tous venus voir et tous ont constaté que l’asphyxie est la cause principale.»
L’année dernière, c’est une femme qui a aussi trouvé la mort par asphyxie dans le quartier Bowloko, dans la commune urbaine de Labé.