Une réunion de concertation entre responsables et acteurs de cinéma a eu lieu ce jeudi 23 août au Musée national, sis à Sandervalia, dans la commune de Kaloum.
Cette rencontre a été une occasion pour les participants d’échanger sur les problématiques liées à la promotion du cinéma guinéen, sa réglementation et aux droits d’auteur.
Il s’agit d’une initiative du département en charge des Sports, de la Culture et du patrimoine historique. Elle vise à édifier les acteurs du cinéma sur la réglementation du secteur en vue de la mise en place d’une synergie d’actions afin de booster l’audiovisuel en Guinée. Ceci, en prélude à la journée africaine du cinéma prévue le 12 octobre prochain.
Dans son intervention, l’émissaire du département de tutelle, Kerfalla Mankanéra a rappelé le rôle du Bureau Guinéen des Droits d’Auteurs (BGDA) qui consiste à protéger la propriété intellectuelle. Il a ensuite exhorté les producteurs de Cinéma à se procurer de la licence auprès de l’office national de la cinématographie, de la photographie et de la vidéographie de Guinée (ONACIG).
Prenant la parole, Kaba Ibrahim, le coordinateur général du Cinéma a égrené les multiples problèmes auxquels sont confrontés les producteurs et comédiens. Il a surtout pointé un doigt accusateur sur le piratage des œuvres artistiques au grand dam du Bureau Guinéen des droits d’auteurs. Il invité ses collègues à se battre pour respecter les droits de propriété intellectuelle.
En dépit des accusations portées à l’encontre du BGDA, son directeur général, Abass Bangoura a insisté à ce que les œuvres des comédiens soient protégées. Pour ce faire, il appelle les comédiens, artiste et autorités à une synergie d’actions.
Pour finir, la directrice générale de l’office de la cinématographie, de la photographie et de la Vidéographie de Guinée (ONACIG), Mariama Camara a exhorté tous les acteurs du cinéma guinéen aux respects des règles qui régissent la pratique du cinéma afin de mettre un terme à l’anarchie qui gangrène le secteur en Guinée.