C’est à travers un point de presse tenu au Centre culturel franco-guinéen que les organisateurs du festival « Nos artistes d’abord » ont annoncé le démarrage de la première édition de leur événement ce vendredi 29 novembre.
Selon le directeur dudit festival, Mangué Will Camara, célèbre sous le pseudo de Manager Will, à travers ce concept, lui et son équipe essaient de mettre les artistes guinéens en avant, en leur donnant plus de valeur et de considération, tout en suscitant plus d’intérêt autour d’eux.
« Et pour éviter tout amalgame, nous avons dit « Nos artistes d’abord » et non « Nos artistes seulement ». Donc, nos artistes avant les autres. Ce qui veut dire qu’on n’est nullement jaloux que les artistes d’autres horizons viennent sur le festival. Mais le plus important, c’est de créer déjà ce plateau, cette connexion pour qu’il y ait de fructueux échanges entre les artistes guinéens et les autres à travers ce festival », a expliqué Manager Will.
A en croire le conférencier, toutes les tendances seront représentées à cette première édition qui prendra fin en début de la semaine prochaine avec la programmation de 35 artistes devant se partager le même plateau au stade Kabinet Kouyaté de Matoto. Aussi, l’événement sera auréolé par la formation en technique d’écriture facilitée par l’artiste Ablaye Mbaye des Degg J Force 3 et une seconde formation axée sur la gestion de crise avec les structures de la sécurité civile.
« On n’a pas de milliards à offrir à ces artistes. Mais ce qu’on peut bien leur faire, c’est de les exposer sur un plateau où nous faisons venir les tourneurs, les bookers, les médias internationaux pour les voir et repartir avec leurs œuvres. D’où la participation des invités, notamment des hommes de médias et de culture venus de la Côte d’Ivoire pour assister au festival.
S’agissant de l’assurance à donner aux Guinéens quant à la pérennisation de cet événement, Mangué Will Camara a dit que la structure organisatrice reste riche de son engagement et de motivation en ce qui concerne la pérennisation du label. Et contrairement aux autres, le pari est donné d’assister à une dixième ou vingtième édition les prochaines années.
Il a par ailleurs rassuré qu’il n’est pas exclu que le festival soit délocalisé dans les villes provinciales de l’arrière-pays durant les années à venir. Pour la sécurisation du spectacle des 35 artistes programmés pour l’édition 2019 du festival, les organisateurs entendent déployer 200 agents de sécurité mixte composés de policiers et gendarmes, le lundi 1er décembre, au stade Kabinet Kouyaté de Matoto.