Le prix du carburant récemment fixé à 10 mille francs par le gouvernement guinéen provoque une crise sans précédent dans le secteur du commerce à Boké.
Outre les prix des produits de première nécessité qui connaissent une hausse sur le marché, c’est maintenant le prix de l’essence qui grimpe sur le marché noir. Il varie entre 25 000 et 30.000 francs guinéens à Kamsar, Kolaboui et dans la commune urbaine Boké.
Interrogé sur la question, un conducteur de taxi-moto, déclare que plusieurs stations d’essence sont fermées et celles qui sont ouvertes sont en complicité avec certains acheteurs qui, après êtres servis, reviennent sur le marché noir pour faire la spéculation. A cause de cette situation, les usagers sont de plus en plus à la merci des conducteurs de taxi-moto qui continuent de leur imposer leur diktat. Du coup, le prix va désormais du simple au triple et en fonction des tronçons.
Interpellé, le préfet de Boké, Aboubacar Mbopp Camara, s’est rendu tôt ce jeudi matin à Kamsar pour amener les gérants des stations à ouvrir leurs stations pour servir la population. Son appel tombera dans une oreille attentive ? Wait and see.