Abdourahamane Sano, coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) et plusieurs autres de ses collègues sont actuellement en train d’être jugés en appel à la Cour d’appel de Conakry.
Les avocats de la défense et le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn avaient tous relevé appel de la décision du président du TPI de Dixinn. Le procureur, qui avait requis cinq ans d’emprisonnement et le paiement de 2 millions individuellement, a estimé les peines rendues sont légères.
À lire aussi
Ensuite, la requalification des faits pour lesquels il a poursuivi les prévenus, n’a pas été de son goût. Cette requalification a été également l’une des raisons pour lesquelles les avocats ont relevé appel, estimant que les nouvelles charges n’ont pas été soumises en débat contradictoire. Ce qui viole, selon eux, l’article 9 de la Constitution.
Les avocats ont demandé la libération de leurs clients en reportant l’audience pour leur permettre de se mieux se préparer. Quand le président de la Cour a demandé au procureur général d ESPN avis sur cette demande, il a répondu qu’il est de cet avis, car il n’est pas là pour faire mal. Il a demandé, comme les avocats, à ce que la Cour libère Abdourahamane Sano et ses collègues du FNDC, en attendant la prochaine audience.
Nous y reviendrons.