Dans un rapport publié par »Publiez Ce Que Vous Payez », des ONGs membres de l’initiative de transparence dans les industries extractives (ITIE-Guinée) posent un «diagnostic (peu reluisant) de la corruption dans le secteur minier bauxitique guinéen.
Les auteurs évoquent une étude basée sur six domaines d’intervention parmi lesquels « trois ont été sélectionnés pour des diagnostics approfondis ». Il s’agit de : « l’octroi de licences et contrats (attribution des permis de recherche) »; la collecte des revenus (vente de la production de l’Etat) et la « Gestion des revenus (transfert infranationaux). »
Dans la même lancée, suite à une « analyse approfondie de ces trois domaines » le document révèle « 12 formes préoccupantes de corruption » dont quatre sont considérées comme préoccupantes ». Ce sont : »la collusion et le favoritisme dans l’octroi des titres miniers récemment retirés avec un doigt pointé sur certains cadres du Centre de Promotion et du Développement Miniers; le paiement pour accélérer le processus d’octroi des titres miniers; des pots de vins versés aux agents de l’administration par les demandeurs…; le paiement de pots de vins au niveau de certains membres des comités d’examen comme au comité technique des titres miniers (CTTM) ou de la commission nationale des mines ». Enfin, les organisations non gouvernementales mentionnent « l’octroi de titres miniers à des sociétés minières politiquement connectées sans expérience dans le secteur »
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A noter que dans ce rapport, les auteurs ne se contentent pas de poser les problèmes. Ils proposent également des pistes de solution.