Le front national pour la défense de la constitution (FNDC-didsous) n’entend pas rester indifférent aux ennuis judiciaires de son ex-coordinateur, Abdouramane Sano convoqué à plusieurs reprises à la direction des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale. L’organisation officiellement dissoute l’a fait savoir dans un communiqué publié à cet effet ce jeudi 5 janvier.
En effet, « la coordination (se dit) outrée par le convocation les 4 et 5 janvier sans aucune base légale de son ancien coordinateur M. Abdouramane Sano par la direction des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale ».Poursuivant, l’organisation décapitée dénonce le fait que « sans aucun motif valable, les officiers de la police judiciaire aux ordres de la junte militaire reproche à l’ex coordinateur du mouvement citoyen (…) le déploiement de ses activités de conscientisation citoyenne qui a toujours été l’activité phare de M. Sano. »
Dans la même lancée, le communiqué rappelle au pouvoir militaire les principes légaux de liberté auxquels il a souscrit à son avènement. Avant « d’informer l’opinion nationale et la communauté internationale des agissements rétrogrades » en cours, en qualifiant ces derniers de « terribles régression pour la Guinée ».
Et d’annoncer, à court terme,, « la conduite à tenir », cela, « en concertation avec ses différents partenaires ».
Une sortie qui renforce un peu plus les menaces qui pèsent sur les libertés de réunion pour ceux qui n’agiront pas dans le sens souhaité par les actuels hommes forts du pays.
