Pendant qu’il était donné en cavale et déclaré recherché par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn, Ousmane Gaoual Diallo se rendra lui-même à DPJ demain jeudi. C’est ce que l’opposant et ancien député vient de confirmer à Guinéenews.
Tout est parti d’une publication lien https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1583768011811352&id=280579988796834) dont le titre est « Répondre à la justice est un acte citoyen pour un démocrate même sous la dictature ! « , sur le réseau social Facebook.
Sur une page intitulée HOGD (honorable Ousmane Gaoual Diallo ndlr) le principal concerné écrit : »j’ai décidé d’aller me présenter demain avec les autres collègues et nos avocats à la police judiciaire en charge du dossier. »
« Je regrette cette chasse aux sorcières, lancée par le procureur à notre encontre comme s’il avait affaire à des criminels. Je viendrai avec détermination faire face et répondre aux questions sans a priori parce que me reprochant de rien », se lâche Ousmane Gaoual Diallo.
Joint au téléphone par Guinéenews, l’intéressé indique être présentement en dehors de Conakry mais qu’il compte se rendre demain à la DPJ, « probablement avec ses autres collègues encore recherchés et leurs avocats. Sinon, seul avec ses conseils, voir le commissaire en charge du dossier. »
A propos de ce qui pourrait lui être reproché, le responsable de la communication de l’Ufdg se dit surpris. Surtout que, selon lui, son ‘’discours n’a jamais été conciliant que pendant cette campagne’’. Parce qu’’’il sentait la victoire de son président et candidat, Cellou Dalein Diallo à portée des mains. »
Par contre, précise-t-il, » si c’est à cause de mon choix politique contre le régime actuel, je leur dirai que je ne l’aime pas », confie l’ancien député qui dénonce dans sa publication : « dix ans de destruction les liens séculaires entre nos communautés sans promouvoir une ambition commune de développement et de progrès. »
Des moments de stress et de crises politiques récurrentes que les Guinéens de toutes les communautés et de toutes conditions oublieront, espère-t-il, dans un avenir proche.