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Conakry : les prix de certaines denrées alimentaires revus légèrement à la baisse

Depuis la diffusion du communiqué du ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME le 17 juillet dernier, interdisant l’exportation de certaines denrées alimentaires de première nécessité telles que le riz, l’oignon, la pomme de terre, l’huile etc… Le panier de la ménagère connait désormais un ouf de soulagement.

Pour vérifier cet état de fait, une journaliste de Guinéenews a sillonné jeudi 10 août, le grand marché de Madina, situé dans la commune de Matam, pour fait.

Notre constat révèle que le prix des denrées alimentaires connaît une baisse importante et varient en fonction de la qualité et de la quantité.

Pour preuve, le sac d’oignons de 50 kg qui se vendait il y a quelques semaines à 700 000 GNF, se négocie aujourd’hui entre 370 000 GNF à 450 000 GNF.

Le bidon d’huile d’arachide de 20 litres qui s’achetait à 300 000 GNF, se négocie aujourd’hui à 275 000 GNF, et celui de 10 itres qui se vendait à 155 000 GNF se gagne aujourd’hui à 145 000 GNF. Par contre, le prix du sac de riz n’a pas changé.

Le sac de Bangladesh de 50kg s’achète à 270 000 GNF soit 6 000 GNF le kilo, celui de 25kg s’obtient à 140 000 GNF. Le riz blanc de qualité moyenne ne vend à 250 000 GNF soit 5 000 GNF le kilo.

Le sac de riz parfumé de 25kg, se négocie à 210 000GNF. Idem que pour la purée de tomate de 2 200g qui se vend toujours à 45 000 GNF. Par ailleurs, le prix des cubes d’assaisonnement varie entre 10 000 GNF et 15 000 GNF selon la qualité.

Le sac de sucre de 50kg, s’achète à 170 000 GNF soit 7 000 GNF le kilo. Une situation qui réjouit Gnalen Diawara, ménagère.

« Je ne peux que remercier le gouvernement pour avoir pris des dispositifs nécessaires pour stopper cette situation qui était hors de contrôle. Avant, il était impossible de voir des tas d’oignons dans ce marché.  Mais aujourd’hui, tout est revenu à la normale, voire mieux. On peut désormais gagner cinq (5) gros morceaux d’oignons à seulement 20 000 GNF. Je ne peux que rendre grâce à Dieu et au président. C’est ce qui se doit et j’espère que cela continuera », a-t-elle souhaité.

Si ceci est une bénédiction pour cette ménagère, c’est loin d’être le cas pour ce grossiste.

Billo explique cette baisse par l’inspection des agents du PME dans les marchés.

Selon lui, ils sont les perdants dans cette affaire. « C’est vrai que les prix ont baissé et tout le monde se réjouit mais personne ne se soucie de nous autres. On avait déjà des stocks qu’on a achetés à une forte somme qui ne sont pas encore évacués. Mais on ne peut pas les vendre aux prix qui nous arrange parce qu’après l’arrêté du ministère, des agents ont débarqué les jours suivants pour vérifier si les règles sont respectées.  Donc ceci n’est qu’une perte pour nous », a-t-il déploré.

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