L’appel à manifester lancé par les forces vives de Guinée ce mercredi 17 mai semble avoir été ignoré sur l’autoroute Le Prince. Du rond-point de Hamdallaye jusqu’à Cosa, aucune trace de manifestation n’est visible, encore moins d’affrontements comme c’est habituellement le cas.
Aux endroits souvent réputés chauds pendant les manifestations, ce sont les forces de défense et de sécurité qui sont visibles. De part et d’autre du carrefour Concasseur, de Gnariwada, de Hamdallaye Pharmacie et du Prince, des pick-up de la gendarmerie, de la police, mais aussi du bataillon des troupes aéroportées (BATA) sont stationnés à chaque carrefour menant vers le quartier.
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Les activités quotidiennes sont ralenties dans cette partie de la capitale. À Hamdallaye Pharmacie, les boutiques et magasins sont ouverts partiellement, comme pour signifier que les propriétaires ne sont pas rassurés que les jeunes ne sortent pas pour répondre à la manifestation. « J’ai ouvert une seule porte et je ne vais pas étaler ma marchandise jusqu’à ce que je sois sûr que rien ne va se passer, car d’habitude ici, les choses peuvent dégénérer à tout moment », explique un vendeur de pièces détachées.
Au rond-point de Bambeto et à Magasin, c’est tout un arsenal militaire qui est posté là.
