Au lendemain du massacre du 28 septembre 2009, les Accords du Ouaga sont nés. Des accords qui gravitaient autour de douze points essentiels.
Notamment l’organisation des élections dans un délai de six mois, la sécurisation des personnes et de leurs biens, la réforme de l’Armée, la formation d’un gouvernement d’union nationale dirigé par un Premier ministre issu des forces vives, ainsi que la création du Conseil national de la transition (Cnt) dirigé par un religieux.
Ce dernier point des accords susmentionnés n’a pas été respecté. Puisque la présidence du Conseil national de la transition (organe faisant office de Parlement) a plutôt été confiée à une syndicaliste en lieu et place d’un religieux.
Un choix qui n’est pas forfait. Du moins, à en croire l’ancien président de la transition guinéenne de 2010 qui s’exprimait sur les antennes de la radio Espace FM ce jeudi 16 septembre 2021.
« Nous avons respecté tous les engagements [inclus dans les Accords de Ouaga]. Le seul point où il y avait problème, c’était au niveau du président du CNT qui devait être un religieux. (…). Pour respecter l’équilibre régional à la tête des organes de la transition, nous avons choisi Hadja Rabiatou Sérah Diallo », a justifié le Général Sékouba Konaté.