« Il n’y a pas eu de favoritisme ni de népotisme. J’ai fait des nominations en tenant compte de la moralité et de la compétence. Toutes les ethnies se retrouvent dans le CNLS. Dans l’exercice de ma fonction, la loi me confère de nommer tout guinéen qui a la compétence, l’expérience et la capacité. S’il vous plaît, ne personnalisez pas le débat… ! Ceux qui se plaignent sont des gens qui refusent d’aller rejoindre leurs postes ; qui sont couchés ici à Conakry… Je vous apprends aussi que nous sommes les seuls à gérer avec brio les subventions annuelles mises à notre disposition. »
Accusé d’avoir procédé à des nominations à base ethnique et pratiqué du népotisme et du favoritisme au sein du Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS), Dr Abass Diakité est intervenu ce vendredi matin sur les antennes d’Espace Fm pour « cracher » ses vérités à ses détracteurs.
Que pense-t-il des accusations portées contre lui ?
A cette question, le Secrétaire Exécutif du Comité de Lutte contre le Sida, a d’abord rappelé les journalistes sur son parcours « sans faute » dans la gestion des institutions internationales avant sa nomination à la tête du CNSL. Ainsi, Abass Diakité profitera pour énumérer les réformes effectuées au niveau du comité depuis son arrivée. «Pour votre information, je tiens à vous souligner qu’avant d’occuper le poste du secrétariat exécutif du Comité de Lutte contre le Sida, j’ai travaillé dans les institutions internationales où j’ai fait mes preuves. Depuis que je suis ici, j’ai apporté mon expertise pour les bonnes pratiques, j’ai apporté des reformes. Mêmes les présences régulières des travailleurs sont contrôlées avec des registres. J’ai procédé à la décentralisation en ouvrant des antennes à l’intérieur du pays avec des sièges construites. »
Y-a-t-il eu des nominations fantaisistes au CNLS ?
Sur cette question, Dr Abass est catégorique. Il dit avoir nommé des gens qui répondent aux critères. « Il n’y a pas eu de favoritisme. Ces gens qui vous ont informé, ont menti. Il n’y a pas eu de népotisme non plus. Toutes les ethnies du pays sont présentes au sein du CNLS. J’ai nommé des gens capables, expérimentés. Ceux qui sont d’une bonne moralité. Ce sont des gens qui sont couchés ici à Conakry au lieu de rejoindre leurs postes d’affectation.»
A-t-il nommé sa nouvelle épouse au poste de coordinatrice du CNLS? Avait-il consulté la Primature et le ministère de la Santé ?
« Je vous ai dit que j’ai nommé des gens valables et compétents. Des gens qui répondent aux critères. J’ai le droit de nommer tout Guinéen qui a la capacité. C’est la loi qui me le confère. Arrêtons une fois encore de personnaliser le débat », a-t-il tranché.
Et qu’en est-il des 40 millions de dollars qui représentent la subvention annuelle ?
A ce sujet, le Secrétaire exécutif du Comité de Lutte contre le Sida a expliqué que depuis 2012, les audits ont démontré que la subvention est gérée dans la transparence. Comme quoi, le décaissement se fait chaque trois mois après bien sûr un rapport détaillé. « Nous sommes les seuls à gérer avec brio la subvention qu’on met à notre disposition », a-t-il fait savoir.
En ce qui concerne la rupture des ARNV en 2018, Dr Abass soutient que c’était juste dû à un retard.