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Cinéma guinéen: l’ONACIG relance le visa de production

Après des décennies de paralysie de ses  activités,  la direction de l’Office Nationale du Cinéma, de la vidéographie et de la photographie de Guinée (ONACIG), envisage de mieux  s’impliquer  dans la réglementation du cinéma en Guinée. (Crédit-photo: femmesafricaines.info)

A en croire sa directrice générale, madame Mariama Camara, il s’agit  de mettre en place une  politique de cinéma avec le concours du département de tutelle et celui de la Communication pour relancer  ce secteur.

Cependant, faut-il rappeler que la promotion du cinéma guinéen est confrontée de nos jours à de sérieuses difficultés qui remontent à plusieurs années. L’émergence du cinéma local se heurte aujourd’hui à la concurrence déloyale et anarchique des films importés. Des productions étrangères qui, par ailleurs, impactent parfois négativement nos valeurs culturelles. L’autre aspect qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est le fait que le cinéma guinéen est plongé dans une sorte de mimétisme au détriment de nos réalités. Il s’inspire aujourd’hui systématiquement du contenu des films étrangers sans pouvoir l’adapte à nos réalités.

C’est pour remédier à ces tares que la direction de l’ONACIG, en collaboration avec le département des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, a initié, en prélude à la journée Africaine du Cinéma, des formations et des concertations entre autorités, producteurs de cinéma et comédiens pour une synergie d’actions.

Désormais, la direction de l’ONACIG va exiger un document d’autorisation appelé VISA de production à toutes les troupes artistiques désirant produire des films en Guinée.

Dans cet élan, la patronne de l’ONACIG a interpellé les acteurs à plus de responsabilité dans les productions  artistiques afin de mieux vendre  l’image de la culture guinéenne. Pour ce faire, elle entend outiller les acteurs du secteur.

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