A la faveur de l’assemblée générale de son parti ce samedi 12 février 2022, le président de l’Union des forces républicaines (UFR) a accusé Alpha Condé d’avoir financé la chute du régime de l’ancien président burkinabé, Blaise Compaoré.
Au cours de sa communication, Sidya Touré a confié que ‘’tout au long de sa gestion du pays, la stratégie d’Alpha Condé était de faire croire à l’opinion publique, sur une base qui n’était pas politique, le contraire de la classe politique d’opposition de son pays. Mais cela n’a pas empêché cette misère, la mauvaise gouvernance que nous avons subie, les violations des droits de l’Homme, la corruption, pour que les Guinéens se retrouvent absolument lamentables. »
Poursuivant, le président de l’UFR a dit que lorsque les velléités ont commencé pour demander que M. Alpha Condé accède à un troisième mandat, l’ensemble des forces vives se sont réunies pour demander à trouver les moyens de s’opposer à cette « forfaiture. Et c’est ainsi que nous avons créé le FNDC avec tous les partis politiques qui voulaient mener cette lutte avec une direction animée par la Société civile(…). Le 4 avril 2019, nous avons lancé les mouvements de contestations qui ont eu le succès que nous savons. Ces mouvements ont non seulement affaibli le régime à l’intérieur, mais, l’ont décrédibilisé totalement à l’extérieur », a-t-il expliqué.
Droit dans ses bottes, l’ancien Premier ministre a dit qu’Alpha Condé ‘’agissait avec l’appui de l’Internationale socialiste connu de tous. Cette Internationale socialiste qui a tant interféré dans les élections en Guinée en 2010. Je parle des gens comme Kouchner, le président Diouf qui était à l’OIF, Zuma… Ils l’ont regretté notamment notre ami Blaise Compaoré qui a supporté à l’époque celui qu’il croyait être son ami, mais qui a été à la base du financement de son départ de la Présidence du Burkina. En dépit de tous ces « agissements », le Front national pour la défense de la Constitution n’a pas fléchi un instant. Au prix de violences extrêmes entraînant des morts d’hommes et autres. Mais cette mobilisation nous a emmené à ce que des jeunes gens, conscients de la situation que vivait leur pays, ont pris les armes et ont déposé le régime le 5 septembre 2021″, s’est réjoui le président de l’UFR.