En cette période de grandes pluies, les routes de plusieurs quartiers de la capitale sont dans un état de dégradation très avancée. En plus de cette dégradation, des marchands à leur tour, ont pris d’assaut la chaussée. Ce qui provoque d’énormes embouteillages causant ainsi un calvaire aux usagers.
À Bambéto dans la commune de Ratoma, par exemple, avec la construction de l’échangeur, des conducteurs d’engins roulants empruntent une route qui est dans un mauvais état. Une situation qui inquiète plusieurs citoyens. C’est le cas de Moussa Cissé, taxi-maître qui estime que le ministère des Travaux publics n’a pris aucune mesure idoine pour éviter cette situation de désagréments.
« Quand ils savent qu’ils viennent pour construire l’échangeur, ils devraient prendre des mesures pour ça. La seule route qu’on emprunte est complètement dégradée. La saison pluvieuse est venue en rajouter davantage. Chaque jour, je suis au garage avec la petite recette que je gagne, je dépense ça le même jour. Hier, j’ai acheté une pièce à 300 mille. Il fallait changer. Mes pneus, on n’en parle même pa . L’Etat doit vraiment revoir ça », a-t-il dit.
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Plus loin, nous nous sommes également intéressés au quartier Bonfi dans la commune de Matam. Ici, les citoyens pointent du doigt la Société des Eaux de Guinée. Ils déclarent que cette société a creusé des trous un peu partout sans jamais revenir les régler.
« C’est vraiment déplorable cette situation. Nous souffrons beaucoup ici. Un jour, les gens de la SEG sont venus creuser des trous pour changer les tuyaux. Ils ont fini et laissé ça comme ça. Maintenant, regardez la route est complètement dégradée et la pluie aussi est venue en rajoutant. Les dames étalagistes nous empêchent de bien rouler. Gare à quelqu’un de piétiner leurs marchandises. Nous souffrons beaucoup », s’est plaint Fodé Keita.
A l’image de ces deux quartiers, c’est presque la totalité du réseau routier de Conakry qui est affecté.
