La crise que traverse la commission électorale nationale indépendante (CENI) affectera-t-elle les démembrements de l’institution ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, pour l’instant, au niveau communal à Conakry, les commissions électorales ont leurs préoccupations ailleurs.
Suite aux instructions et contre instructions données par le président et le vice-président la commission électorale nationale indépendante (CENI), ces derniers jours, Guineenews a joint certains responsables communaux en charge des élections dans la capitale pour savoir quels effets ce « bras de fer » produisent-ils chez les principaux concernés.
Pour l’instant, si l’on ne peut pas dire que c’est un non-événement, les démembrements semblent dérouler tranquillement leurs activités. En l’occurrence, le ramassage des kits. En tout cas, c’est l’information qui nous a été donnée à Matoto et à Ratoma, les deux plus grandes communes de la capitale guinéenne.
À lire aussi
« Nous sommes sur le terrain pour le ramassage des Kits. C’est la seule commune qui n’a pas encore ses kits au site central », déclare le président de la CECI de Ratoma. Pendant ce temps, son homologue de Matoto confie à Guineenews que cette activité est bouclée dans sa commune.
Concernant la circulaire de Me Salif Kébé, président de la CENI et la réaction de son vice-président Mamadou Bano Sow, le président de la CECI de Ratoma répond avoir reçu tous les deux écrits et d’ajouter : « en plénière nous allons nous retrouver pour essayer d’en discuter parce que de toutes les façons, nos décisions sont prises à l’issue des plénières ».
Une procédure qui n’aura pas lieu du côté de Matoto ou le président de la CECI, Moussa Sangaré considère ne pas être concerné par « ce problème institutionnel ». Même si administrativement, sa vision est sans équivoque : « comme l’administration est une hiérarchie, c’est la plus haute norme qu’on prend.»