S’exprimant au nom de l’opposition républicaine au sortir de la 23ème session du comité de suivi du dialogue politique ce lundi 7 mai, le député Mamadou Cellou Baldé de l’UFDG, citant les experts de la communauté internationale, a déclaré, en dehors des arrêts des tribunaux et les résultats proclamés par le Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), qu’il a une solution négociée. Lisez plutôt le contenu de sa déclaration à la presse:
«Nous avons débattu aujourd’hui une proposition faite par les experts de la communauté internationale. Il faut rappeler qu’à l’issue de la 21ème du comité de suivi du dialogue politique, nous avons souhaité à ce qu’une commission spéciale soit créée pour discuter du contentieux électoral. Après trois séances entre les différentes entités politiques, nous ne sommes pas parvenus à nous entendre. Chacun avait sa position.
La position de l’UFDG est de nous restituer nos voix des urnes et qu’on examine nos griefs. Après avoir mis en évidence la sincérité de nos réclamations, qu’on nous restitue nos voix. Quant à l’UFR, elle défendait à ce que le statuquo soit maintenu, pour elle, une façon de respecter la loi. La mouvance présidentielle, quant à lui, soutient que les élections soient partiellement reprises.
Donc, on avait des positions contradictoires et c’est pourquoi nous avions souhaité que cette commission soit élargie aux partenaires de la communauté internationale, qui, à la réunion de la semaine dernière nous a fait des propositions pour la résolution du contentieux électoral en mettant en avant la nécessité de mettre les exécutifs communaux pour amorcer non seulement le développement local mais aussi, la nécessité de se tourner vers les questions essentielles relatives à la loi sur la CENI ainsi que l’examen de la question du fichier électoral.
La proposition des experts était qu’il y ait, en dehors des arrêts des tribunaux et les résultats proclamés par la CENI, une solution négociée. Les experts ont fait la proposition en disant qu’ils pensent que pour les communes pour lesquelles aucun parti politique, à lui seul, ne peut composer l’exécutif communal, une solution négociée pourrait être trouvée et que pour les quartiers et districts, il fallait en tout cas se référer à des résultats qui ont été affichés dans les bureaux de vote. Des résultats que les citoyens ont vus et que les candidats, eux-mêmes, ont photographiés.
Nous avons discuté aussi des modalités et des méthodologies de ce qui va être fait. Nous allons nous retrouver le mercredi dans cette commission spéciale élargie aux experts pour voir la faisabilité de cette solution négociée».