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CBG-Etat guinéen : six décennies de bonnes relations d’affaires et d’avantages économiques

Soixante (60) ans après sa création le 1er octobre 1963, la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG) continue d’être l’un des maillons essentiels du secteur minier guinéen, et de la vie socioéconomique du pays. Les paiements légaux et autres dépenses sociales en disent long.

De sources concordantes, cette société mixte où la Guinée détient 49% des parts d’actions rend bien au pays la bauxite de qualité exceptionnelle (jusqu’à 65% de teneur par endroit à un moment donné à Sangaredi) qu’elle exploite dans la région de Boké. En effet, un mémorandum produit récemment à l’attention de l’ONG Human Rights Watch, informe que «la CBG contribue depuis 1973, à la croissance économique de la Guinée et de la région de Boké en particulier. Avec de nombreux mécanismes de rétribution et de financement».  Et le document que Guinnenews a consulté invoque les 5 086 082 644 dollars us d’impôts payés à l’Etat guinéen de 1973 à la fin 2017. Et le fait que «le paiement des taxes et des dividendes à l’Etat assure à ce dernier environ 10% de son fonctionnement annuel». Sans compter que «la vente de la bauxite de CBG contribue à environ 74% de l’apport en devise du pays», selon la même source.

Ce que le rapport assoupli de l’ITIE (initiative pour la transparence dans les industries extractives) des 2019 et 2020 confirme en bonne partie. Selon ce document de référence mondial, «l’Etat, en sa qualité de propriétaires des infrastructures, a perçu à travers l’ANAIM, 8 870 868 US dollars en 2018, 9 587 144 USD en 2019 et 10 660 000 USD en 2020 ». Sans oublier que l’Etat engrange 65% des bénéfices nets taxables de la CBG, rapporte la même source.

Anticipation sur le contenu local et la RSE

Côté social, tout porte à croire que bien avant que le contenu local et la RSE (responsabilité sociale des entreprises) les volets ont toujours été des parties intégrantes de la politique de la société. En tout cas, l’ITIE confirme une subvention annuelle de la CBG à l’hôpital ANAIM à hauteur de 3,5 millions de dollars. Cela, sur la base de l’article 40.2 de l’accord de concession des infrastructures minières à la CBG, signé avec l’ANAIM en date du 15 janvier 2015… Sans oublier la partie contractuelle des dépenses sociales au titre de laquelle, le rapport révèle que la CBG a payé 9 751 950 000 GNF en 2020, 6 120 250 000 en 2019 et 12 325 000 000 en 2018. Pendant que le géant bauxitique guinéen a décaissé 15 340 661 834 GNF en 2020, 8 269 062 864 GNF en 2019 et 17 210 631 746 GNF en 2018, au titre des dépenses sociales volontaires, toujours selon l’ITIE.

Dans le même registre, le mémo réponse à l’attention de HRW fait mention «… de la construction de plus de 2 200 logements décents dans lesquels résident les travailleurs et leurs familles avec une prise en charge médicale assurée à 100% pour les employés et leurs ayants-droits». Egalement, «l’électricité et l’eau sont fournies par la CBG dans une large partie de la ville de Kamsar et à Sangarédi ».

Au chapitre contenu local et RSE toujours, il apparaît dans le même mémorandum que «depuis 1987, la CBG a investi plus de 56 millions de dollars dans les investissements sociocommunautaires ». Avec pas moins de «…2,5 millions de dollars US par an pour le développement économique durable de ses zones d’influence dans la région de Boké »…

Et de préciser que ces «montants ont été utilisés pour financer d’infrastructures communautaires de base comme les écoles, postes de santé, forages d’eau potable, marchés, routes communautaires»…

Ce qui donne une idée sur ce que vaut la CBG pour le pays, même si la société, comme toute œuvre humaine est toujours perfectible.

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