Le Secrétaire Général de la Jeunesse Républicaine, abordant cette problématique, s’est exprimé avec une grande clarté et une sincérité manifeste. Selon M. Ousmane Tolo Soumah, les enseignants guinéens doivent être considérés comme des martyrs, car ils se dévouent corps et âme. Ils commencent leur journée dès les premières heures du matin pour dispenser leurs cours et travaillent tard le soir pour préparer les leçons du lendemain. Et tout cela, pour quelle rémunération ? Il suffit de consulter le Secrétaire Général de la Jeunesse de l’UFR pour obtenir plus d’informations à ce sujet.
« Nous sommes tous passés par là. Aucun d’entre nous ne peut prétendre ne pas avoir passé ne serait-ce qu’une journée sur les bancs de l’école », a rappelé Ousmane Tolo Soumah.
Un autre sujet qui préoccupe vivement l’orateur est la situation des enseignants contractuels dans le système éducatif. Il déplore le fait que certains contractuels travaillent depuis plus de six ans sans être intégrés à la Fonction Publique. Alors qu’à l’heure actuelle, on leur annonce qu’ils devront attendre un autre concours pour espérer être engagés.
« Si nous avons signé un contrat de six ans avec quelqu’un, et qu’il n’a pas rempli les critères requis, il aurait dû être remercié en temps normal. Il est injuste de le maintenir en poste pendant six ans », a-t-il dénoncé.
En somme, l’UFR soulève des problématiques cruciales concernant les enseignants contractuels et l’éducation en général. La nécessité d’une reconnaissance adéquate pour les enseignants ainsi que la gestion appropriée des contrats à long terme sont des enjeux essentiels qui méritent une attention urgente.