L’Eminence Cardinal Robert Sarah – ancien archévèque de Conakry et ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements au Vatican a fait aujoutd’hui – une homélie lors de la messe à la Cathédrale Sainte Marie de Conakry qui avait pour thème la Paix!
Selon un témoin – Maitre Mathos Jean Alfred – qui a assisté à la messe, le Cardinal a campé le décor de la transition.
Dans cette homélie – commentaire de circonstance prononcé chez les chrétiens lors de la messe, après la lecture de l’Évangile – le Cardinal a fait allusion à l’ouvrage « la mémoire l’histoire et l’oubli « de Paul Ricoeur qui prone qu’il faut reveler les faits pour rendre à la prospérité la vérité!
Sur la décision de renommer l’aéroport Conakry Gbessia au nom du premier président guinéen le Cardinal a dit que « poser un tel acte qui divise n’est pas nécéssaire »
Cardinal Sarah a aussi abordé la « restitution » de la résidence Belle vue à la famille du premier président guinéen en revelant que cette propriété connue comme « les cases de Bellevue » est à l’origine une propriété de l’église catholique qui a été spoliée lorsque les Français ont quitté la Guinée en 1958.
Le Cardinal a également prévénu – que les autorités de la transition ne doivent pas être bousculées par la classe politique, sinon ce sera un « retour précipité à la case départ ».
Pressenti comme pape, Cardinal Sarah est connu pour son franc parlé ayant été l’un des rares à répliquer publiquement à l’ancien président Sékou Touré reconnu pour sa répression aveugle contre toute critique ou dissidence à son régime qui a duré de 1958 à 1984. L’archévèque Tchidimbo avait été arrété, torturé et emprisonné pendant dix (10) ans et c’est avec stupeur et anxiété que les Guinéens ont découvert dans un discours célèbre, le « jeune » Monseigneur Sarah critiquer directement le « Responsable Suprème de la Révolution » et lui dire que les violations de droits de l’hommes et les disparitions dans les camps de la mort étaient contraires aux droits humains.
La Guinée est sous un régime d’exception depuis le 5 septembre 2021 quand un coup d’état conduit par le colonel Mamadi Doumbaya a arrété l’ancien président Alpha Condé et dissout les institutions. La junte militaire promet une transition pour un retour à l’ordre constitutionel. Mais aucune date n’a été donnée, car le Conseil National de Transition (CNT), le parlement de la transition, qui doit donné le chronogramme de la transition n’a pas été formé encore.