Cette énième attaque à main armée a été enregistrée dans la nuit du lundi 31 juillet à mardi 1er août, aux environs de 4 heures du matin. Six hommes lourdement armés, munis de pistolets et de PMAK, ont intercepté des véhicules de transport en commun en provenance de Boké, Kamsar et Sangaredi, se dirigeant vers Conakry. (Image d’archives)
L’attaque s’est produite entre le district de Wiliah, sous-préfecture de Kolaboui, dans la préfecture de Boké. Heureusement, il n’y a eu aucune perte en vies humaines, mais des dégâts matériels ont été enregistrés, incluant une importante somme d’argent, des téléphones et d’autres objets de valeur emportés.
Mohamed Touré, l’un des chauffeurs d’un des véhicules, a raconté que les bandits lourdement armés, à bord d’une voiture, ont commencé à les suivre après Kolaboui. N’ayant pas réalisé qu’il s’agissait de bandits, ils se sont fait attaquer dans le district de Wiliah, sous-préfecture de Kolaboui. Lorsque les assaillants ont ouvert le feu à balles réelles. Les assaillants ont emporté de l’argent des passagers ainsi que leurs téléphones et d’autres objets de valeur.
Pour Ousmane Camara, membre du syndicat des transports de Boké, cette situation soulève des inquiétudes quant à la sécurité des chauffeurs. Il se demande comment faire pour protéger les chauffeurs. Car, sur l’axe Boffa-Dubréka, on y enregistre tous les deux jours des attaques perpétrées par des coupeurs. Malheureusement, il est difficile de faire quoi que ce soit. Ce qui nous reste à faire, c’est de dire aux conducteurs de ne plus circuler la nuit. Et même cela n’est pas une garantie en soit. Parce qu’il aussi d’autres bandits attaquent en plein jour.
Il est à noter que deux autres cas d’attaques de coupeurs de route ont été signalés, durant ces deux derniers jours, sur la route nationale numéro 3 (RN3) entre Boké et Conakry.