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Braconnage à Faranah: un homme prend plus d’un mois de prison pour trafic de peaux de python

Après deux semaines de procès, le tribunal de première instance de Faranah s’est définitivement prononcé ce mercredi 18 Avril sur un dossier  portant le ‘’trafic d’espèces animales partiellement protégées’’.

Pour rappel, le présumé auteur de ce  crime, le sieur Abou Mara, âgé de 28 ans a été pris dans la matinée du dimanche 1er avril en flagrant délit de détention et de commercialisation de 22 peaux entières de python dans le quartier Mosquée. Une espèce animale partiellement protégée en Guinée par le code faunique.

L’interpellation a été conduite par une équipe des corps des conservateurs de la nature avec le soutien technique de l’ONG Guinée application de la loi faunique (GALF) suite à une dénonciation faite par le projet GALF au point focal.

Dans les débats, le prévenu n’a pas reconnu l’existence des lois interdisant la capture, la détention, circulation et commercialisation de cette espèce animale arguant son ignorance. Toutefois, il reconnait avoir hérité cette pratique de son père. Pour justifier son acte, il a invoqué la nécessite de soutenir sa famille.

Le président audiencier, pour sa part, a déclaré coupable Abou Mara des faits de détention et commercialisation des peaux de python et le condamne à 1 mois 15 jours de prison avec une amande de 90 mille francs guinéens. Il a également ordonné la confiscation des peaux de python. Pour l’action civile, il a infligé une amende de 1 800 000fg pour les dommages et intérêts et les parties ont 15 jours pour interjeter appel.

A noter que cette condamnation est intervenue 3 ans après la scandaleuse affaire d’abattage et de capture de bébé chimpanzé dans cette ville de Faranah où la criminalité faunique continue de la plus belle manière.

Il faut rappeler que le trafic d’espèces animales protégées est un crime organisé transnational. Il représente le 5ème commerce illégal, selon les lois fauniques.

Il ne faudrait non plus négliger le fait qu’à Faranah, les lois interdisant la capture, détention, circulation et de commercialisation des espèces animales partiellement et intégralement protégées sont méconnues des citoyens à la base. Car, ces derniers se plaignent de l’insuffisance de vulgarisation de ces lois. C’est pourquoi, ce présent procès a provoqué un grincement au niveau de la plupart d’entre eux.

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