La mésentente entre la mairie et le syndicat des transporteurs de Boké crée un désordre dans le secteur. Aujourd’hui, à cause de cette guéguerre, la plupart des espaces publics du centre-ville sont transformés en lieu de stationnement des véhicules de transport en commun. Cela est dû à l’incompréhension entre les autorités locales et les acteurs intervenant dans le transport.
Début février, le conseil communal, suite à un appel d’offres, a donné la gestion de la gare routière à Hamidou Pendessa, a-t-on appris. Ce qui, à l’époque, avait suscité des réactions ayant opposé différentes parties jusqu’à ce que mort d’homme s’en suive.
Face à cette situation, le préfet de Boké Hassan Sanoussy Camara, a décidé de placer la gestion de la gare routière sous sa tutelle. Mais, depuis cette prise de décision, les transporteurs ne respectent plus rien et profitent du désordre pour embarquer n’importe où les passagers avec tous les risques que cela engendre.
C’est le cas à Dembaya où de nombreux transporteurs stationnent désormais.
« Nous aussi, nous profitons de la situation pour satisfaire nos besoins. Je ne suis pas le seul. A Tamakenè, il y a beaucoup de véhicules. C’est la même chose», selon Thierno Ibrahima Balde.
Selon plusieurs citoyens, cette incompréhension entre la commune et le syndicat des transporteurs fait perdre des millions de francs guinéens à la mairie de Boké.
Contacté par nos soins, le préfet de Boké a réaffirmé sa ferme détermination à garder la gare routière sous sa tutelle tant que les deux parties en conflits ne s’entendront pas.
Pour sa part, le maire dit ne pas souhaiter s’exmprimer sur la question.