Le processus de relocalisation des habitants de Hamdallaye et Fassaly Foutabhe, dans la sous-préfecture de Sangarédi, située dans la préfecture de Boké, poursuit son court normal à la satisfaction des bénéficiaires et des autorités locales, a constaté sur place Guineenews. C’était hier lundi 3 février 2020, à l’occasion de la visite du nouveau village de Hamdallaye par les autorités locales de Boké.
« Cette visite est une visite guidée des autorités de Boké, Sangaredi et des populations locales pour leur permettre de toucher du doigt aux réalités du terrain. Une initiative de la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG), qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’extension de ses opérations minières qui nécessitait la réalisation d’un certain nombre d’infrastructures supplémentaires, notamment une aire de stockage du minerai, des routes minières et une cour de triage ferroviaire. Et comme la construction de ces infrastructures allait affecter le territoire des villages cités ci-haut, il fallait donc relocaliser le village de Hamdallaye pour que les opérations de la mine n’affectent pas les populations de ce village. », a déclaré le Directeur général de la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG).
Interrogé sur les raisons de cette visite guidée des autorités et des communautés, Souleymane Traoré dira que « Nous avons impliqué les autorités parce qu’elles sont de l’Etat guinéen qui est le garant moral de toutes activités légales sur le territoire national. Et elles sont également un partenaire stratégique pour la CBG. Elles sont donc là pour témoigner du respect des engagements pris par la CBG. »
En tant que parties prenantes de toutes les étapes des activités réalisées, et pour une question de transparence, les communautés ont également pris part à cette visite de terrain, a ajouté le Directeur Général de la CBG.
Cette réinstallation est un processus complexe et très méticuleux pour la CBG, qui se veut leader mondial, mais aussi une entreprise responsable et citoyenne. Aujourd’hui, cette réinstallation concerne 657 personnes réparties dans 105 ménages.
Qu’a fait la CBG pour ces personnes et leurs familles ?
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« Une évaluation a permis à la CBG d’avoir un inventaire exhaustif de toutes les personnes, de leurs biens et de leurs conditions de vie. C’est ainsi que les 180 structures, essentiellement en cases rondes construites en banco dans l’ancien village ont été reconstruites en dur à l’aide d’une technique moderne en briques hydra-forme », mentionne M. le DG.
Avant de poursuivre : « Nous avons reconstruit les infrastructures d’habitation. Et mieux, nous les avons améliorées de façon très significative. Une personne qui avait dans l’ancien village une hutte de 11 mètres carrés, reçoit après sa relocalisation, une maison d’une superficie de 36 mètres carrés composés d’une chambre, d’un salon avec une terrasse », affirme M. Traoré.
En plus des maisons d’habitation, la CBG a construit un poste de santé, une école de 6 classes, une mosquée équipée de panneaux solaires, un marché, un centre polyvalent et six forages d’eau potable. A cela s’ajoute la compensation intégrale des terres et des cultures.
Que disent les bénéficiaires et les autorités locales ?
Si cette réinstallation a réussi, c’est en partie grâce à la collaboration et à la participation des communautés. Ainsi tout comme le DG de la CBG, Samba Fraterna Barry, le représentant du gouverneur de la région administrative de Boké, se dit fier et satisfait de la CBG.
Pour lui, cet exploit est le fruit d’une action concertée entre la CBG et les communautés. « Je constate que la CBG a respecté son engagement vis-à-vis à de l’Etat et des communautés », témoigne-t-il.
Visiblement comblés de joie, Assiatou Lamarana Bah et Mamadou Bah, tous deux bénéficiaires et membres du comité de réinstallation, « ont remercié les autorités guinéennes et la CBG, pour ce geste, qui prouve, disent-ils que le développement des communautés est une priorité pour elles. »