La commune urbaine de Boké à l’image de certaines villes du pays a connu sa première pluie dans la nuit du mardi à mercredi 12 mai 2021. Conséquence, les ordures ménagères ont déferlé sur certains axes principaux de la ville. Une situation qui préoccupe les citoyens qui craignent de contracter certaines maladies comme le paludisme et les maladies diarrhéiques, a-t-on constaté sur place.
A l’approche de chaque saison hivernale, la commune urbaine rime avec l’insalubrité. une insalubrité qui se manifeste par des tas d’immondices qui s’accumulent, faute de curage des caniveaux. Plusieurs familles dans les quartiers KOUGNAIWADE, TAMAKENEN et dans d’autres localités se sont réveillées ce matin avec des tas d’ordures devant leurs concessions.
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Le risque élevé de maladie s’accentue, alors que le pays est confronté à une crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID19. La gestion des ordures dans la commune urbaine de Boké a toujours été au centre des débats, surtout le moment des grandes pluies. Avec une mairie qui n’arrive pas à rendre propre la ville malgré des recettes recouvrées dans les différents marchés présents.
Si rien n’est fait dans les prochains jours, le visage peu reluisant de la commune urbaine de Boké après cette première pluie va encore s’assombrir davantage. Pourtant les autorités de la mairie affirment injecter des millions de GNF tous les mois dans le nettoyage de la ville. Puisque la santé est une nécessité, alors en plus des PME qui travaillent dans le cadre de l’assainissement du centre-ville de la commune urbaine de Boké, chaque citoyen doit aussi jouer sa partition pour la propreté de son environnement, afin d’éviter des maladies hydriques, en attendant une politique réelle des autorités locales.