Le mot d’ordre de grève déclenchée par l’intersyndicale USTG-CNTG est suivi à la lettre dans la préfecture de Boké. C’est du moins le constat fait par le bureau régional de Guinéenews basé à Boké.
Cette deuxième journée de grève déclenchée hier mercredi 4 juillet par l’intersyndicale USTG-CNTG, paralyse toutes les activités à Boké. Dans la commune urbaine, les jeunes en colère ont érigé tôt ce jeudi matin, des barricades au niveau de certains carrefours. Les boutiques, magasins sont restés fermés. La circulation des engins se fait rare. A la gare routière de Yomboya, les véhicules sont stationnés. Les taxis-motos qui assuraient jusque-là le transport des citoyens, observent également ce mot d’ordre de grève.
Assis devant son magasin pour assurer sa sécurité, un commerçant apparemment remonté contre la hausse du prix du carburant. «Cette fois-ci, ce n’est pas Conakry seule qui doit observer cette grève, c’est toute la Guinée qui doit se lever. Et si la grève continue, le lundi sera pire », prévient-il.
Déjà, les jeunes avaient commencé à brûler des pneus de la nuit du mardi au mercredi et même la nuit dernière. Le secteur de la santé est aussi affecté par cette grève. Il n’existe que le service minimum à l’hôpital régional de Boké et à la BICIGUI.
A rappeler que cette hausse du prix du carburant affecte considérablement le secteur des transports ainsi que le prix des denrées de première nécessité dont le prix passe de 2 mille à 3 mille fg.