Doupourou est une commune rurale située à 52 kilomètres du centre-ville de Boffa. Le centre de santé de cette localité manque presque de tout. Le personnel est sans qualité et les subventions destinées au fonctionnement de l’infrastructure sont introuvables. Autre problème, c’est le manque des médicaments et d’engins roulants.
Pour ce qui est des subventions, elles ne sont plus perçues depuis 2010. C’est ce que le chef du centre de santé, Charles Sakélété Kéita affirme: «ici j’ai cinq postes de santé. Si nous recevons des subventions de la part de la commune rurale, cela peut nous aider pour nous occuper des agents communautaires et acheter des produits pour le fonctionnement de ce centre de santé parce que dans le cadre de la relance des soins de santé, le ministre de l’Administration avait dit aux différentes communes rurales d’injecter 15% de leurs budgets pour les centres de santé, mais c’est le contraire ici. Depuis 2010, nous n’avons pas reçu ces subventions. Nous avons des difficultés dans la gestion de notre centre de santé. Il est même très urgent pour les agents de rester sur place. Parce qu’il n’y a pas de logements du personnel.»
Le travail devient de plus en plus précaire pour les travailleurs du centre de santé de Doupourou. Par exemple, envoyer à temps des soins aux femmes enceintes et à d’autres malades dans les districts ou secteurs. Au delà du mauvais état des pistes rurales qui mènent à ces destinations, ils n’ont pas d’engins roulants pour le parcours.
Charles Sakélété Kéita sollicite l’aide de l’Etat pour permettre au centre de santé de cette localité de Boffa de répondre aux attentes des habitants dans le domaine sanitaire.
A signaler que certains agents communautaires sont sans salaires depuis leur recrutement.