Le bilan déjà jugé lourd il y a 24 heures des manifestations déclenchées hier 14 octobre par le front national pour la défense de la constitution (FNDC) devient plus lourd encore. Au moins, il faut ajouter un cas de mort s’est ajouté aux chiffres existants. Un jeune homme gravement blessé par balle hier a succombé à ses blessures au petit matin.
C’est à 5 heures ce mardi matin que ce jeune homme a rendu l’âme à la clinique où il était admis la veille du côté de Cosa. L’information a été donnée à notre reporter par le fondateur de la clinique Dogomet.
Selon Dr Oumar Taïbata Baldé, depuis hier lundi (jusqu’à 11 h ce matin), les services de sa clinique avaient reçu 12 blessés. Parmi eux, regrette-t-il, il y a eu deux décès et des cas graves dont trois hospitalisé à l’attende d’une opération.
Notre source nous informe que l’un de ses patients décédé, Thierno Amadou Oury a rendu l’âme alors que le personnel de la clinique Dogomet avait fait tout pour sauver cette autre vie. En dépit des nombreuses sollicitations qui rendent les moyens souvent limités pour y faire face. Surtout qu’à part le voisinage et les quelques bonnes volontés intervenant toujours à titre individuel, il n’y a que la croix rouge qui leur apporte un coup de main, informe notre source.
Parmi les blessés graves, Mamadou Aliou dit être admis là hier à 14 heures. Ses deux pieds bandés, le malade explique avoir reçu une balle qui blesse son pied gauche avant de casser l’autre. Menuisier de métier, la vingtaine, soutient que son bourreau l’a ciblé avant de lui tirer dessus au moment où il tentait de fuir.
Un autre cas de blessé par balle, pendant que les autorités, notamment le porte-parole de la police joint au téléphone de Guineenews soutient que les agents de maintien d’ordre n’ont pas d’armes létales.