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Bah Oury, leader de l’UDD : « il faut être en marche avec la marche de l’histoire »

Le 2 novembre, Bah Oury a participé à la manifestation de soutien du mouvement « Y en a marre » au Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) à Dakar au Sénégal. Ce 7 novembre, il était dans les rues de Conakry pour les mêmes raisons.
« Si je suis là, c’est parce que c’est la marche de l’histoire. Il faut être en marche avec la marche de l’histoire », a-t-il affirmé avant de poursuivre : « nous avons combattu des années et des années pour la démocratie dans notre pays. Elle reste inachevée. Aujourd’hui, il y a une nouvelle force qui se lève, il faut être en phase avec elle pour commémorer la mémoire des victimes qui sont tombées et en même temps exiger le renoncement à ce projet constitutionnel et en dernier lieu réclamer la libération des détenus politiques arrêtés durant ces dernières semaines. »
L’ancien vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), au début de ses années d’exil, avait affirmé qu’il fallait une insurrection populaire pour chasser Alpha Condé, dénonçant ainsi les multiples rencontres de Cellou Dalein et le président de la République.  Quelques années plus tard, il est devenu plus modéré et a regretté les multiples manifestations « improductives » qui ont endeuillé plusieurs familles. Mais aujourd’hui, l’ancien ministre de la Réconciliation national est dans la rue, parce que des vies sont perdues lors des premières manifestations du FNDC : « Vous savez en ce qui concerne le changement de la constitution, je n’ai pas attendu aujourd’hui pour manifester, pour dire que non il faut conforter la démocratie. Avec le FNDC, les premières manifestations, on n’avait pas la même lecture de l’appréciation de la situation. Entre-temps il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées, des vies sont tombées, des mouvements ont été organisés. J’ai été à Dakar, aujourd’hui je suis à Conakry pour saluer la mémoire des victimes pour montrer l’expression de ma solidarité et de mon implication pour qu’il n’y ait pas de changement constitutionnel en République de Guinée et puis pour que les détenus puissent être libérés. Amoulanfé ! »
La participation de Bah Oury à cette manifestation lui a valu sa suspension du Cercle des Acteurs de la République (CAR).
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