De passage devant l’assemblée nationale mardi 15 mai pour défendre les projets de loi déposés par son département, le ministre des Transports a éclairé la lanterne des députés sur les questions portant sur les taxes aéroportuaires, le cas de Guinée Air-lines qui avait été annoncé avec grand bruit et la situation des bus offerts par la Turquie à la Guinée.
Abordant en premier lieu le cas des taxes aéroportuaires, le ministre a reconnu que par le passé, Conakry était très cher. Ce qui n’est plus le cas, a-t-il ajouté. « Aujourd’hui, on a pratiquement réduit les taxes aéroportuaires. Deuxièmement, nous avons ouvert le ciel guinéen. Aujourd’hui, une dizaine de compagnies desservent notre pays. Ce qui n’était pas le cas avant. La conséquence immédiate, c’est la réduction du coût des transports », a affirmé Oyé Guilavogui.
Il a donné l’exemple d’Ethiopian-Airlines dont le coût a diminué de 700 dollars pour aller par exemple aux Etats-Unis.
« Sur le cas de Air Guinée, vous vous souvenez qu’on avait procédé au lancement d’une compagnie, Guinée Airlines avec un partenaire peu sérieux. Très rapidement, nous nous sommes rendus compte que les appareils qu’il fournissait à la Guinée étaient des appareils très vieux. Ne voulant pas mettre en risque la vie des Guinéens, on a tout de suite arrêté et on a fait face à la meilleure compagnie africaine qui est Ethiopian Airlines. La semaine passée, on était à Addis-Abeba pour la signature du contrat de partenariat avec la Guinée. Ils doivent nous fournir, dans un mois au plus tard, trois appareils, deux Dasht 400, qui vont desservir nos capitales régionales et un Boeing qui va desservir les capitales des pays voisins », a annoncé le ministre des Transports.
S’agissant du cas des bus offerts par la Turquie à la Guinée, il a fait savoir qu’ils sont remis en état. « Au moment où on voulait les lancer, il y a eu des troubles. Donc on a attendu. Les bus, il y en a 50 qui sont prêts. Nous avons fait le nouveau schéma de circulation de ces bus à Conakry. Ce qui permettrait aux usagers d’avoir à chaque 5 minutes, un bus à leur portée. Vous-mêmes les députés, vous n’aurez plus besoin de prendre vos voitures pour rejoindre les bureaux », a rassuré Oyé Guilavogui.