L’arrestation et la détention dans des conditions non élucidées des responsables du front national pour la défense de la constitution (FNDC « dissous ») continue à susciter des réactions à travers le monde. La dernière en date est celle du porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Dans un communiqué publié pour la circonstance, Thameen Al-Kheetan demande la mise en liberté pure et simple de d’Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Billo Bah.
« Nous exhortons les autorités de transition en Guinée à libérer immédiatement et sans condition les deux militants, à moins qu’ils ne soient formellement inculpés conformément aux procédures judiciaires établies, garantissant ainsi leur droit à une défense juridique adéquate », déclare le fonctionnaire onusien.
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Avant d’ajouter que « les autorités devraient également mener une enquête rapide et indépendante sur les circonstances de leur détention, de leur disparition ainsi que sur les informations faisant état de torture et d’autres formes de mauvais traitements. » Précisant que « toute personne responsable de tout type de violation des droits de l’homme à leur encontre doit être tenue responsable. »
Sans oublier que « les droits à la liberté d’opinion, d’expression et de réunion pacifique de tous les Guinéens et Guinéennes, y compris les militants de l’opposition, doivent être protégés », rappelle-t-il.
En attendant, le communiqué a mentionné que « nous sommes extrêmement inquiets de la disparition de deux militants en République de Guinée. » Surtout que selon le document, « les rapports indiquent que l’arrestation a été effectuée avec violence et sans mandat d’arrêt. »
A noter que Thameen Al-Kheetan a informé de la libération de Mohamed Cissé (FNDC Matoto), le lendemain de son arrestation avec le coordinateur national et le responsable à l’implication…
