A la question de savoir quels sont les commanditaires visés, le responsable des opérations, répond que: «…nous faisons allusion exactement au procureur Charles Whrit qui a assumé non seulement l’intervention ces policiers de façon illégale, dans nos locaux ; mais aussi assumé que c’est lui qui a ordonné à ces policiers de procéder aux arrestations illégales de nos camarades du FNDC ».
Dans la même logique, Ibrahima Diallo rappelle que «c’est un magistrat. Et vous avez qu’il existe le Conseil supérieur de la magistrature ».
Puis, d’argumenter que «les droits des leaders du FNDC arrêtés ont été violés. Donc il est de notre responsabilité de documenter ces cas de violation des droits de l’homme et porter à la connaissance, non seulement du Haut-Commissariat des droits de l’homme mais aussi, des
organisations internationales qui exercent sur les questions de droits de l’homme».
Mais comme rassurer que l’arrestation dont son coordinateur et les deux autres responsables ont fait l’objet ne l’ébranle pas dans son combat.
Dans cette logique, à l’entame de son communiqué, «le FNDC salue la mobilisation des citoyens pro-démocratie après l’enlèvement des camarades Oumar Sylla (Foniké Mangué), Mamadou Billo Bah et Alpha Midiaou Bah (Djianii Alfa) le mardi 05 juillet 2022, par le CNRD».
Dans le même communiqué, «le FNDC appelle les citoyens pro démocratie à se mobiliser davantage et de prendre attache au niveau des antennes et cellules citoyennes dans les communes, préfectures, quartiers, districts et secteurs pour les prochaines actions ». Et de solliciter de la part du «peuple de Guinée », « davantage de mobilisation pour sauver la transition en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel ». Avertissant de passage «la patrie nous interpelle » et que «notre démocratie est prise en otage».
Comme pour dire que la violente arrestation suivie de l’incarcération de ses responsables est désormais derrière lui.