Deux machines de la société « Forêt forte » qui devraient faire le reprofilage de quelques pistes de la sous-préfecture de N’Zoo et de Guéasso, dans le cadre social, ont été arraisonnées par la brigade d’intervention rapide de la douane de Mamou pour « faute lourde », a-t-on appris de sources concordantes.
A propos de l’arraisonnement de ces machines, le préfet de Lola Sékou Tourama Diabaté dit que c’est le maire de N’Zoo et certains habitants des districts qui lui ont annoncé la nouvelle.
Selon le préfet, « Forêt forte » serait en faut, pour ka simple raison ces machines seraient rentrées clandestinement en Guinée. Des machines qui roulent ici depuis 5 ans à 6 ans, sans payer de taxes à l’état.
« Il se trouve que quand elles ont été découvertes, la brigade mobile a adressé une notification à la direction générale, qui leur a dit d’immobiliser les machines », révèle le préfet.
Ajoutant que l’entreprise a bénéficié d’exonération, sans jamais s’acquitter des taxes.
Jean-Marie Petit, le responsable de la société « Forêt forte » dit pour sa part disposer de tous les documents afférents à ces machines. Et que c’est la douane qui n’aurait pas raison. Arguant qu’un dossier de notification par rapport à ses machines a été déposé au niveau de Conakry.
« La mise en marche se fait à Conakry au niveau du régime économique et ce dossier est en train d’être traité depuis un mois, et les machines sont sorties dans un cadre humanitaire pour exécuter des travaux de désenclavement de certaines communautés », a-t-il indiqué.
« Quand on dit que les machines sont dans l’inégalité, c’est faux j’ai reçu l’autorisation par la convention. L’autorisation est arrivée à échéance depuis fin d’avril dernier. Mes machines sont immatriculées et elles n’ont pas été introduites en Guinée frauduleusement. C’est la crise sanitaire qui a retardé, sinon il n’aurait pas eu ce problème. Les choses sont en train d’être réglées à Conakry. On ne peut être condamnés deux fois dans un même dossier d’infraction », se défend Jean-Marie Petit.
« La douane ne veut pas comprendre, si je veux régler c’est à Conakry que je peux régler. Ils disent qu’ils peuvent régler. Je n’ai qu’à signer une lettre dans laquelle je dis je veux ouvrir une négociation et la voie officielle est à Conakry pas à Lola. Les gens doivent savoir que ce n’est pas n’importe qui, qui doit faire n’importe quoi dans ce pays. A cause de ça, ils ont dit que les machines ne vont pas bouger, sinon les autres machines sont arrêtées. Elles sont à Lola uniquement dans le cadre social et humanitaire. Je ne peux pas négocier au niveau de Lola et à Conakry aussi à la fois », a-t-il conclu.