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Apports au Débat Constitutionnel en Guinée : les plateformes politiques ouvrent le bal ce mardi

Après le lancement officiel du Débat d’Orientation Constitutionnel (DOC) par le Conseil National de la Transition (CNT), qui se poursuivra jusqu’au 30 mai, la première plénière consacrée aux contributions des coalitions de partis politiques s’est tenue ce mardi 16 mai au Palais du Peuple.

Lors de son intervention, la Coalition pour le Progrès et la Démocratie (COPD), représentée par l’ancien ministre Dr Ousmane Doré, a déclaré que l’objectif serait d’avoir une Constitution qui résiste non seulement au temps, mais aussi qui prend en compte la réalité de la société guinéenne.

Dans sa contribution, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Dr Ousmane Doré, a souligné que le projet de Constitution engagé par le CNT doit aujourd’hui tenir compte, entre autres, des questions suivantes : quel système démocratique pour la Guinée ? Quel régime politique pour notre pays ? Quel type d’organe de gestion des élections (…).

Le président du parti MND, Dr Ousmane Doré, a été suivi par Mory Kaba, président de l’Alliance des Partis pour la Victoire (APAV), qui a proposé à son tour qu’il y ait une journée de réconciliation nationale et une journée nationale scientifique. « Nous avons estimé qu’il faut rendre gratuit le Master pour tous les étudiants en Licence ».

Pour sa part, la Coalition de Partis pour le Développement de la Guinée (COPADEG) a indiqué que, dans le souci de doter la Guinée d’une Constitution qui répond aux aspirations du peuple, elle est favorable à un exécutif à trois niveaux, c’est-à-dire le Président de la République, un vice-Président de la République et un Premier ministre. « Tout changement constitutionnel sans fondement doit exposer ses auteurs à des sanctions prévues par la loi en la matière ».

Dans sa contribution, Robert Bamba, coordinateur national du Collectif des Partis pour l’Alternance (CPA), a indiqué qu’ils sont favorables à un délai moratoire de 21 ans avant toute modification de la Constitution. C’est-à-dire qu’un Premier ministre doit être nommé après sa validation par l’Assemblée nationale. « Le Premier ministre doit nommer ses ministres par arrêté après la validation de l’Assemblée nationale ».

De son côté, la coordinatrice de l’Alliance Nationale pour le Renouveau et le Développement (ANRD) s’est dite favorable à la séparation des pouvoirs et au maintien du français comme langue officielle. Elle a opté pour le multipartisme intégral. « Les citoyens doivent avoir la liberté de manifester et de circuler sur toute l’étendue du territoire national ».

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