Après plus de trois mois de détention, 12 personnes poursuivies pour participation délictueuse à un attroupement, entrave à la libre circulation sur la voie publique et autres ont été fixées sur leur sort, ce mardi 6 décembre, au tribunal de première instance de Mamou.
Ces jeunes avaient été interpellés à Dalaba suite à l’appel à manifester du 17 août dernier par le FNDC. Huit (8) jeunes ont été retenus coupables de destructions d’édifices publics, participation délictueuse à un attroupement illicite, vol, entrave à la libre circulation sur la voie publique, évasion et complicité.
Pour la répression, le président du tribunal Oumar Diallo a condamné Thierno Mamoudou Diallo dit Alasko en fuite à 2 ans d’emprisonnement ferme et à 500 mille francs d’amende. Décerne mandat d’arrêt contre lui à l’audience.
Le président du tribunal a aussi condamné Alhassane Diallo et Elhadj Habib Diallo à 18 mois d’emprisonnement dont 8 mois assorti de sursis et à 500 mille francs d’amende chacun.
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Abdoulaye Djibril Diallo, Amadou Oury Sow, Mamadou Aliou Diallo, Mamadou Tanou Sow, et Abdourahamane Diallo ont été condamnés à 12 mois d’emprisonnement dont 6 mois assorti de sursis et à 500 mille francs d’amende chacun.
Par contre, le président du tribunal a renvoié des fins de la poursuite pour délit non imputable Abdoulaye Bah, Alpha Oumar Traoré, Alpha Oumar Diallo et Issiagua Baldé.
Les parties civiles ont brillé par leurs absences au procès, en conséquence, le tribunal les ont constaté comme désistant de leur action.
Mercredi 17 août, lors d’une journée de manifestation à l’appel du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), dissous par les autorités, avait demandé aux Guinéens de manifester dans tout le pays pour dénoncer les dérives de la junte et exiger une gestion plus transparente de la transition.
Dans la ville de Dalaba, les violences ont entraîné des dégâts matériels très considérables.
