Si le mot d’ordre de ville morte de l’ufdg (union des forces démocratiques de Guinée) et de l’ANAD (alliance nationale pour l’alternance démocratique) ne semble pas avoir été forcément ignoré à Ratoma et Dixinn, cet appel n’a pas été non plus beaucoup suivi. En tout cas, du constat de Guineenews, comparativement aux fois précédentes, même si le trafic routier et les activités commerciales ne tournent pas à plein régime.
C’est un constat fait dans la mi-journée et en début d’après-midi, non seulement sur l’axe Nongo-Dixinn via Kaporo, Kipé, Ratoma Taouya et Hamdallaye. Mais aussi sur l’autoroute de Prince, notamment entre Hamdallaye et Bambeto.
Dans l’ensemble, de ce qui nous est donné d’observer, les activités ne sont pas intenses. A propos du trafic routier par exemple, la circulation est particulièrement fluide. Mais même s’il y a eu de l’embouteillage sur l’axe Nongo-Kaporo et du côté de la minière et de la Belle Vue.
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Dans le même registre, il faut noter l’effectivité du trafic routier sur l’autoroute Le Prince. Du moins, entre Bambéto et Cosa via le rond-point Bambeto, selon le constat corroboré un peu plutôt par un témoin contacté par votre quotidien électronique en ce qui concerne l’axe Cosa – Rond-point Enco 5 au moins. L’autre particularité de cette partie de la banlieue habituellement chaude de Conakry, c’est la présence particulièrement remarquable de la police et de la gendarmerie. Au niveau du rond-point Hamdallaye et Bambeto et le long de l’autoroute de Le Prince, le nombre de pick-up est impressionnant.
Concernant les activités commerciales, si les boutiques sont quasiment toutes fermées le long de l’autoroute Le prince, il y a qui reste ouverte aux abords du rond-point Bambeto. Un constat encore plus vrai sur l’axe Nongo Hamdallaye, en dépit du fait que certaines Boutiques restent quand même hermétiquement fermées. Particulièrement au niveau du centre émetteur.
Au niveau de Dixinn, la ville est plutôt nettement plus vivante. Du moins du point de vue trafic routier.
Un constat mitigé sur l’appel à la ville morte de l’opposition qui ne serait sans lien avec la précarité de la vie d’une frange importante de Guinéens. C’est du moins l’avis d’un citoyen entendu sur le sujet le matin dans un quartier de la commune de Ratoma.