« Le ministère de la Défense ne fera pas d’obstruction à la justice et souhaite ardemment que la vérité, toute la vérité soit connue dans cette affaire car il s’agit de l’image et de l’honneur de l’armée guinéenne. »
La Direction de l’Information et des relations publiques des Armées a servi de cadre à une rencontre informelle entre un collectif d’activistes féminins des droits de l’homme conduite par Moussa Yéro Bah et des cadres du ministère de la Défense nationale. Un seul point à l’ordre du jour : l’affaire dit de « présumé viol collectif à Siguiri ».
Au cours des échanges, le DIRPA a indiqué que le ministère de la Défense ne fera pas d’obstruction à la justice et souhaite ardemment que la vérité, toute la vérité soit connue dans cette affaire car il s’agit de l’image et de l’honneur de l’armée guinéenne. Aladji Cellou a souligné que compte tenu de la délicatesse et de la complexité du dossier, il revient à la justice et à elle seule de faire son travail tout en précisant que le temps de la justice n’est pas celui de l’opinion. Sans rentrer dans les détails de la procédure en cours, le directeur de la DIRPA a informé ses interlocutrices de certaines avancées dans le traitement de l’affaire.
Très satisfaites de la rencontre, les représentantes des activistes impliquées dans le dossier ont promis dorénavant de tenir compte, dans leur plaidoyer, des informations recueillies auprès du ministère de la Défense nationale. Elles ont indiqué travailler pour rehausser l’image de la Guinée, sérieusement malmenée par un passé pas toujours reluisant.
DIRPA