L’artiste reggaeman reconverti en politicien est poursuivi en diffamation par l’ancien président de la FEGUIFOOT Salifou Camara, alias »Super V ». Les faits remontent au mercredi 21 avril dernier lorsqu’Elie Kamano a fait un direct sur sa page Facebook pour traiter l’ancien président de la Feguifoot de « potiche et d’ennemi de la Guinée ».
Se sentant diffamé, le mis en cause a porté plainte contre l’artiste engagé Elie Kamano, par ailleurs l’un des fervents soutiens du président sortant de la FEGUIFOOT Mamadou Antonio Souaré, ennemi juré de Super V.
Hier mercredi 5 mai, Elie Kamano a été convoqué à la Direction centrale de la Police judiciaire pour être entendu.
Joint par Guinéenews, Elie Kamano assume ses propos qui, de son avis, ne sont nullement injurieux. Puisque »potiche » désigne, selon lui, »une personne qui a un pouvoir sans autorité, alors qu’ennemi est le contraire d’ami ».
« Mais comme le Procureur est son parent, c’est lui qui veut attiser les choses. Hier, on m’a dit de venir. Je viens. Le procureur appelle les policiers pour leur demander de m’emmener avec eux au tribunal, avec un ton va-t-en guerre. Après concertation avec mon avocat, je leur ai dit que je ne bouge pas, parce que les avocats sont en grève. La police m’a demandé de rentrer et que le compte-rendu lui sera fait », nous a expliqué le président du PGSD.
Poursuivant, notre interlocuteur souligne qu’avant de porter plainte contre lui, Salifou Super V l’a filé. Et qu’il aurait pris ses images qu’il a envoyées à la DCPJ, versées dans le dossier. Ce qui constitue, dit-il, une infraction. Parce que n’étant pas habilité à le faire. Ceci est une démarche de la Police pour des fins d’enquête », rappelle Elie Kamano qui, se fondant sur la Convention internationale de la propriété intellectuelle, n’exclut pas à son tour de porter plainte contre Super V.