Membre du l’ONG SOS Racisme et du « Collectif Justice pour Dr Mamoudou Barry », Ibrahima Sorel Keïta est doublement engagé pour faire avancer le dossier de cet universitaire guinéen tué en juillet 2019 à Rouen, en France. Avec cette double casquette, le porte-parole de Collectif pour la Transition en Guinée (CTG) est au fait de l’évolution de la procédure.
Ibrahima Sorel Keïta l’a confirmé dans l’émission « Sans Concession » de Guinéenews dont il était l’invité, hier mardi 18 août. A cette occasion, l’activiste confie : « nous sommes heureux de savoir que la qualification du crime raciste ait été reconnue. L’infraction raciste a été reconnue. » Puis de préciser : « c’est important parce qu’au départ, on disait que ce n’est pas du racisme. Aujourd’hui c’est considéré comme un crime raciste. »
Même si « (…), tempère-t-il, la qualification ne nous satisfait pas vraiment parce qu’il parle d’un homicide qui a entraîné la mort sans intention de la donner. Ce qui peut relativiser la qualification juridique de l’infraction. Et ça nous pose un vrai problème. (…) »
Néanmoins, à l’entendre, la mobilisation continue avec le collectif justice pour Dr Mahmoud Barry, SOS Racisme et d’autres organisations, notamment françaises. Et de noter sur fond de satisfaction, que « le cabinet qui s’occupe de l’affaire Mamoudou Barry s’appelle cabinet Dupon Moretti (…) C’est le cabinet de l’actuel ministre de la Justice ».
« Une chance » voire une « opportunité à saisir » selon l’activiste qui préconise que cela se passe dans le strict respect du principe de la séparation des pouvoirs.
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