La gestion du chavirement de la barge de bauxite de Bel Air Mining en juin dernier n’a pas encore livré tous ses secrets. Bien au contraire. En tout cas, les soupçons de corruption qui pèsent sur les cadres du ministère des Mines et de la Géologie impliqués dans l’affaire, continuent de persister.
On en sait un peu plus sur la convocation dont ces derniers ont fait l’objet dans la première moitié du mois de novembre. Après l’information publiée dans la foulée par Guinéenews, ce sont nos confrères de la radio Espace FM qui évoquent le même sujet le mardi 28 novembre. Dans l’émission les Grandes Gueules, ils ont abordé cette actualité, avec des nouveaux éléments qui permettent d’identifier certains responsables concernés. Il s’agit notamment du Secrétaire Général, Bachir Camara, du Directeur du service des affaires juridiques, Saidou Sampil et de l’Inspecteur général, Karamoko Soumah…
L’autre nouveauté, ce sont les soupçons de corruption qui persistent, avec un chiffre à l’appui. Il est question de 100 mille dollars reçus de la part de Bel Air Mining pour faire fléchir le ministre et dont ce dernier n’aurait pas vu la couleur.
Pourtant, sur cet aspect, Karamoko Soumah joint dans la foulée par Guinéenews persiste et signe qu’il n’a pas été question de corruption lors de son audition. Pendant ce temps, le secrétaire sollicité pour vérifier une information, répond: » je n’ai ai pas été convoqué pour ça mais pour l’accident du chavirement de la barge du BAM (Bel Air Mining). » Et d’ajouter, sans équivoque : « il n’était pas question de corruption mais plutôt de l’existence de procédures administratives. »
Une version que nous tentons de savoir s’il la maintient. En dépit des soupçons de corruption qui persistent avec le montant de 100 mille dollars supposement perçus par ces responsables. Mais nos multiples tentatives restent vaines depuis hier. Les quelques réactions que nous avons eues de l’intéressé allant toutes dans le sens de mettre à plus tard l’entretien que nous sollicitons.