La vétusté des infrastructures routières constitue un véritable calvaire pour les usagers de la route en partance ou au départ de Forécariah pour la capitale Conakry. Faute de véhicules, la plupart des personnes sont obligées d’emprunter des motos taxis, jusqu’à Coyah, avant d’embarquer ensuite à bord d’un engin à quatre roues, a constaté reporter sur place.
Mariama Soumah, commerçante de son état, nous explique les difficultés qu’elle éprouve pour rallier la capitale.
« Je suis obligée de sortir de chez moi à 3 h 30 du matin si je dois emprunter la voiture. Passé cette heure, il faut se rabattre sur les taxis motos qui coûtent 50 mille de fg», déplore notre interlocutrice.
Le mauvais état de la route reliant Forécariah à Coyah serait à l’origine de cette rareté des véhicules, justifie un chauffeur au micro de guineenews.
Tous les matins, c’est une marée humaine qui prend d’assaut la gare routière de Forécariah, en quête d’occasion pour la capitale. D’où ce cri de cœur des populations de cette localité de la Basse Guinée presque coupée du reste du pays.