Selon une source au cœur de la galaxie présidentielle, le nouveau gouvernement du premier ministre, Kassory Fofana, pourrait être dévoilé dans les heures à venir. Cependant, cet accouchement par césarienne semble douloureux et complexe. Sauf blocage de dernière minute, le décret pourrait tomber ce vendredi soir ou samedi soir.
A date, toutes les consultations sont terminées. L’heure est désormais aux arbitrages, dit-on. A présent qu’une certaine opposition aurait donné son feu vert d’entrer au gouvernement, le président et son premier ministre font les derniers réglages.
En français facile, le président aurait fini de noter sa short list au bic et au crayon. Au bic, ceux qu’ils souhaitent voir, absolument, à la tête de tel ou tel ministère stratégique.
Au crayon muni de sa gomme, ceux qu’ils souhaiteraient voir ici ou là, selon les places disponibles. Mais ceux-ci ne sont pas indéboulonnables. Au contraire, ils pourraient subir des permutations, ou attendre en réserve, ou perdre un poste souhaité.
Autrement dit, certains noms peuvent déjà être considérés comme définitifs, par exemple, les autres devant être fixés dans les prochaines heures, après d’intenses tractations.
Pour sa part, le nouveau premier ministre a également bouclé ses consultations. Il lui reste à présent de soumettre sa liste au chef de l’État pour les derniers réglages, dit-on.
Sauf que pour la constitution de ce futur gouvernement, l’accouchement devient complexe parce que le président et son premier ministre ont une marge de manœuvre réduite. Il y a plusieurs paramètres à tenir en compte pour nommer les cadres.
Selon nos informations, ce qui complique davantage les choses, c’est d’abord l’ouverture souhaitée par le chef envers l’opposition. Ensuite, il y a les différents équilibrismes, selon les ethnies, les régions, le genre et les exigences du RPG. Ce qui fait que les tiraillements, les réajustements sont possibles jusqu’à la dernière minute.