Le corps sans vie d’un jeune garçon retrouvé pendu au bout d’une corde, récemment dans le quartier Gbanakoly dans la commune urbaine de Yomou a suscité colère et indignation des habitants de cette préfecture de la Guinée forestière, qui ont tenu à le démontrer par une forte mobilisation ce mardi. A cette occasion, elles ont exprimé leur vive inquiétude devant les autorités communale et le conseil préfectoral des sages, exigeant que toute la lumière soit faite sur cette découverte macabre, a-t-on appris sur place.
Ce mardi donc, toutes les couches sociales de la commune urbaine de Yomou s’étaient mobilisées pour rencontrer les autorités communales et le conseil préfectoral des sages, pour exiger qu’il y ait la vérité sur la mort de Michel Mara, un adolescent âgé de 7ans, élève du primaire, dont le corps sans vie a été retrouvé pendu au bout d’une corde le lundi dernier.
Face à cette mobilisation de la population, le maire de la commune urbaine de Yomou, Mathieu Kpoghomou a reçu les jeunes et les femmes encore sous le choc. Il a tenté de les persuader d’observer le calme et la sérénité et qu’une instruction a été donnée au service de sécurité et de défense pour diligenter une enquête sur cette affaire.
Puisque selon le maire, de telles choses n’avaient pas l’habitude d’arriver dans une cité comme Yomou.
Mathieu Kpogomou dit avoir effectué des démarches auprès de la police et de la justice qui ont déjà commencé les enquêtes, d’après lui.
Pour qu’il y ait la traçabilité dans l’évolution du dossier, le maire demande la collaboration de la population et qu’elle fasse confiance à ses autorités, pour leur permettre de jouer leur véritable rôle pour que la vérité éclate autour de cette mort.
Le président du conseil préfectoral des sages M. Lansana a à son tour félicité la conduite des manifestants qui se sont abstenus de toute violence.
Pour préserver la quiétude dans la cité, le porte-parole des sages de Yomou a lancé un message de paix à l’endroit de la population, pour qu’elle laisse la police et la justice faire son travail, tout en leur promettant de se mettre en rapport avec les autorités compétentes, jusqu’à ce que la lumière soit faite sur ce dossier.
Le commissaire central de la police de Yomou que nous avons joint, dit pour sa part qu’il n’y a pas eu de bavure et que les enquêtes préliminaires seraient en cours. Promettant de traduire les coupables devant la justice.
En attendant, les femmes ont prévenu les autorités de recourir à un rituel traditionnel, dans les prochains jours, pour que les auteurs de cet acte soient vite démasqués.