Le service en charge de l’état civil pour les déclarations des actes de naissance, des certificats de mariage et de décès, ne connait pas d’affluence à la commune urbaine de Lélouma. Tenez ! Pour l’année 2018, le service a enregistré 350 déclarations de naissance contre seulement 283 pour l’année 2019 à la période du 24 décembre. Aucun acte de mariage cette année, contre quatre l’année dernière, tel est le constat fait par guineenews dans cette commune urbaine d’environ 14 500 habitants.
«Malgré les efforts et les appuis du gouvernement à travers les partenaires la situation par rapport à l’appropriation ou à la fréquentation des citoyens dans le service laisse encore à désirer. Il n’y a pas d’affluence », révèle Ousmane Diaby, le chef service de l’état civil de la commune urbaine deLélouma. Avant de revenir sur les statistiques de cette année par rapport à l’année 2018.
« Le service de l’état civil de la commune urbaine de Lélouma a enregistré à cette date seulement 283 actes de naissance contre 350 en 2018. Concernant les mariages, aucun n’a encore été déclaré contre au moins 4 l’année dernière. Et seulement 4 décès sont déclarés, s’inquiète Ousmane Diaby.
Pourtant, le service de l’Etat civil communal a installé un agent dans chaque village. En plus des collaborations avec les structures sanitaires. Mais malgré cette politique de proximité, les chefs de familles déclarent difficilement les naissances, les décès et les mariages à l’État Civil.
« Pour une question de facilité, nous avons placé un agent dans chaque village. Et chacun d’eux détient un cahier de village. Mais même avec ça, étant aussi donné l’importance de ces papiers et les sensibilisations qu’on effectue, les populations traînent vraiment les pas. Et pourtant c’est important de prendre ces papiers dans le temps imparti pour chaque cas. Et comme vous le savez, tout commence par l’extrait de naissance. Sans ce papier, l’intéressé n’a pas de repère. Un extrait de naissance est le premier papier de l’homme. C’est à partir de cet extrait qu’on le situe dans l’histoire », explique Ousmane Diaby.
Parlant de l’entretien des archives dans les locaux dudit service, Ousmane se réjouit de la situation dont il a héritée de son prédécesseur.
« Les documents sont bien conservés. Ils ont tous été archivés et placés dans un ordre chronologique. Depuis 1951 jusqu’en 2019, tout est là et soigneusement gardé. Et ce, grâce aux efforts du doyen qui m’a précédé ici ».