Six présumés coupables dévastateurs des montagnes et collines ont été arrêtés par les services des eaux et forêts de Yomou, a appris notre rédaction. Ils sont actuellement détenus dans les locaux de la gendarmerie frontalière de Diécké. Ce jeudi 16 mai 2019, la section préfectorale des eaux et forêts de Yomou a procédé à la traque des délinquants environnementaux des sous-préfectures.
Nul n’ignore que l’activité principale de la population de Yomou demeure la culture du riz et cette pratique se fait sur brulis. Ce qui est la cause de la déforestation abusive des forêts et des montagnes par les cultivateurs.
Malgré les sensibilisations faites par les conservateurs de la nature pour la protection des eaux et des forêts, la pratique de coupe de bois et de déforestation est courante plus singulièrement au niveau des montagnes et des collines. C’est le cas des montagnes de Tekinton, dans le district de Koimpa, la montagne de Souokélé, la montagne de Kokoton dans le district de Gbein dans la sous-préfecture de Diécké et le mont Bigna dans la sous-préfecture de Bignamou très souvent victimes de la part des paysans.
Selon Niankoye Bosco Delamou, le chef de section adjoint des eaux et des forêts de Yomou se dit être au grand regret de constater la réticence de la population. Or, la protection des dites zones est de l’intérêt supérieur de la population.
Pour sa part, le président du district de Koimpa se dit être très préoccupé par l’attitude de ces citoyens. Pire, dit-il, ils refusent de répondre à la convocation des agents des eaux et des forêts.
Par ailleurs, certains parmi les accusés accusent la Soguipah de les avoir expropriés leurs terres. C’est le cas de Beimy Fonh, l’un des détenus.