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Guinée – L’accord Chinalco-Rio Tinto sur Simandou « caduc » : le gouvernement « n’écarte aucune option » (ministre)

Ce lundi 29 octobre, Rio Tinto, a annoncé l’expiration de l’accord de cession de ses parts dans le projet Simandou à Chinalco. 

« L’accord d’entente non contraignant initialement signé le 28 octobre 2016 prévoyant que Chinalco acquiert l’intégralité de la participation de Rio Tinto dans le projet de Simandou en Guinée, est devenu caduc. Rio Tinto et Chinalco qui détiennent respectivement 45,05% et 39,95% des parts continueront de travailler avec le gouvernement guinéen pour explorer d’autres options permettant de tirer profit du gisement de fer de la classe mondiale, Simandou. Le gouvernement guinéen détient une participation de 15% du projet », a noté Rio Tinto dans son communiqué.

Peu après la publication de communiqué, votre quotidien électronique Guineenews a joint Abdoulaye Magassouba, le ministre des mines et de la géologie pour recueillir sa réaction.

« Nous constatons la non signature de l’accord détaillé de reprise du projet Simandou Sud par Chinalco à la date limite du 28 octobre 2018. Dorénavant, toutes les options sont ouvertes, y compris celle incluant des acteurs chinois. Notre objectif demeure la relance effective du projet dans les meilleurs délais. Nous continuerons à travailler dans ce sens », a déclaré Abdoulaye Magassouba.

Faut-il rappeler que dans l’esprit de cet accord, Chinalco devait payer à Rio Tinto seulement sur des royalties générées par la mise en valeur du gisement de fer de Simandou. En clair Chinalco payait à Rio Tinto avec l’argent de la Guinée.

D’ailleurs, Guinéenews© et plusieurs spécialistes du secteur minier, dans une série d’articles s’étaient opposés à cet accord. Ils avaient suggéré aux négociateurs guinéens à ce que ces parts de Rio Tinto reviennent plutôt à la République de Guinée qui pourrait aussi payer rembourser le géant minier  de la même manière : en royalties une fois que la mine serait en valeur .

« Il faudra rapidement revenir à ce concept. Ceci permettrait aussi d’établir une bonne fois pour toutes le contrôle de l’Etat guinéen sur l’ensemble de la chaîne », suggère un spécialiste du secteur minier.

Nous y reviendrons.

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