La liste des victimes des violences enregistrées jeudi 16 février dernier dans la banlieue nord de Conakry continue de s’allonger, avec un nouveau cas de décès. Un autre blessé «par balle» lors des affrontements intervenues le long de la route le prince en lieu et place de la «marche pacifique» prévue par le FNDC sur l’autoroute Fidel Castro Ruz a rendu l’âme ce samedi matin.
Selon des informations vérifiées de Guineenews, Mamadou Kenda Doumbouya, c’est son nom, est mort à l’hôpital Ignace Deen, hier soir. A en croire son père, joint au téléphone par nos soins, «le défunt, apprenti vitrerie, a reçu une balle dans l’après-midi, le jeudi vers Hamdallaye Pharmacie non dans les environs de Gnaari Wada, zone réputée particulièrement chaude. La même source précise que la victime «était sur le chemin de retour du travail quand il a reçu la balle».
Des sources médicales qui ont requis l’anonymat nous ont confirmé le décès, sans plus de détails. Par ailleurs, un témoin confie que Mamadou Kénda, âgé de 16 ans, unique garçon de son père et de sa mère, même s’il a des grandes et petites sœurs, aurait reçu des premiers soins à l’hôpital Jean-Paul II avant d’être transféré à l’hôpital Ignace Deen où son décès est intervenu hier à 19 heures.
A noter que pour empêcher cette marche initiée pendant que la junte au pouvoir interdit systématiquement toutes manifestations sur la voie publique depuis plusieurs mois, le ministre de l’administration du territoire a requiert officiellement l’intervention de l’armée. Et que les agents de cette dernière, fusils kalashnikov au point, était particulièrement présente dans les affrontements violents entre les forces de défense et de sécurité et les jeunes protestataires qui dénoncent la conduite actuelle de la transition. Notamment le fait que processus de retour à l’ordre constitutionnel qui constitue une véritable pomme de discorde entre les militaires au pouvoir et les principaux partis politiques du pays.