Les usagers des tronçons Kagbeleen – Km36 et la cimenterie vivent dans le calvaire à cause de l’exécution des travaux routiers, mais aussi des grands embouteillages quotidiens ayant des conséquences sur des activités génératrices de revenus des populations. La cause est liée à la construction de deux échangeurs à Kagbélen et au Km36.
L’embouteillage perpétuel sur l’axe kagbéléen, le km36 et cimenterie est un véritable case-tête pour les usagers notamment les véhicules de transport en commun tout comme les privés.
A partir de 5 heures du matin, tous les engins confondus sont alignés, bloqués entre eux pendant des heures et des heures, sous l’œil impuissant des agents de la sécurité routière qui tentent souvent de régulariser la circulation. Mais, ils sont confrontés parfois des heures durant pour parvenir à débloquer la situation.
Au-delà des véhicules de transport commun, les taxis motos faufilent entre véhicules et piétons. A l’issue de ce calvaire infernal, des usagers expriment leur ras-le-bol.
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Selon Diallo Amadou, chauffeur, le transport entre les trois tronçons est très préoccupant. Les difficultés rencontrées sont énormes à savoir la rareté des clients, la perte de carburants, l’indiscipline de certains chauffeurs qui ne respectent la ligne.
De son côté, Jean Paul Léno, vendeur de son état, a dit que ces embouteillages sont dus aux “travaux de ces tronçons qui engendrent des difficultés aux usagers avant de s’inquiéter sur les conséquences que cela engendre.
Pour Djibril Diallo, dit Platini, il y a des jours où il reste dans l’embouteillage plus de 2 heures sans bouger alors qu’il doit effectuer plusieurs voyages pour avoir sa recette journalière. Selon lui, la police serait parfois responsable de l’embouteillage.
Le Colonel Kanappé Lamah, chef de service adjoint de la sécurité routière de Dubréka estime que l’embouteillage continuel sur ce tronçon, n’est pas dû à la police mais du fait que le tronçon de Kagbélen soit en chantier. L’officier de police dénonce aussi l’indiscipline des chauffeurs qui ne respectent pas les consignes données.
Pour parer à ce calvaire, le colonel Lamah invite les autorités à mettre la pression sur ceux qui exécutent les travaux.