La sous-préfecture de Bossou, située sur les flancs des monts Nimba, est l’une des rares zones où la culture de l’ananas est très développée dans la préfecture de Lola. Ce, malgré les difficultés des producteurs et des vendeurs pour écouler leurs produits.
Au marché de Lola, la gare de Bossou est réputée être le lieu de commercialisation des ananas que les gens viennent un peu partout chercher. C’est le cas des villes de N’Zérékoré, Kankan et Siguiri.
Pour connaître les difficultés de ces femmes vendeuses, votre quotidien électronique Guineenews s’est rendu sur le marché d’ananas.
Pour Seny Malé, vendeuse venue de Bossou, « la culture d’ananas est développée à Bossou ainsi que dans les villages environnants. Une culture qui a pris de l’ampleur grâce aux chimpanzés qui ne mangent pas l’ananas. Nous plantons comme les hommes les rejets d’ananas, c’est pourquoi il y a des plantations d’ananas et le marché est servi en toute saison. Même s’il ya beaucoup d’ananas d’une saison par rapport à une autre. Ici, il y a des bonnes variétés ici, mais personne ne se rend compte s’il ya des plantations d’ananas dans la préfecture de Lola. Et pourtant nous envoyons nos productions à N’Zérékoré à Kankan même au Liberia pour éviter des pertes.
Mais c’est Kindia qui est reconnu comme étant la zone de production de l’ananas. Et pourtant nous produisons de l’ananas ici à Lola. »
Mais c’est Kindia qui est reconnu comme étant la zone de production de l’ananas. Et pourtant nous produisons de l’ananas ici à Lola. »
Pour sa part, Hélène Haba met l’accent sur le calvaire des vendeuses de l’ananas.
« Nous les femmes vendeuses, nous souffrons dans la commercialisation de l’ananas. Vous voyez le mois passé, c’était la période de récolte d’ananas. On vendait les gros ananas à 8000 mille francs, 7000 mille voire 5000 mille francs. Les moyens étaient à 4000 mille francs guinéens et 3000 francs guinéens. Souvent certains étaient vendus à 2000 francs guinéens et 1000 francs guinéens. À partir de ce mois le prix augmente. Ce qui était payé le mois passé à 10. 000 est aujourd’hui à 25000 francs guinéens, pour les 5000 milles francs guinéens sont à 12000 francs guinéens. C’est ça le problème », déplore Mme. Haba tout en rappelant ceci: » la filière ananas devrait initier à la conservation pour éviter des pertes. Nous femmes, on cherche la nourriture de la famille. La plupart de nos dépenses dépendent de ça. Nous sommes dans une zone enclavée, l’écoulement de nos productions est un problème. Parce que tous les producteurs ne sont pas à Bossou centre. »
Certaines commerçantes pensent que « l’ananas de Lola est plus doux que celui de Kindia. À part les commerçants, la culture d’ananas n’est pas bien connue. C’est au temps de Jean -Marie Doré que les gens se sont intéressés aux producteurs d’ananas, sinon c’est une zone de production d’ananas et de bonne qualité. Encore, ce sont des gros ananas et doux, mais peu connus.
Certaines commerçantes pensent que « l’ananas de Lola est plus doux que celui de Kindia. À part les commerçants, la culture d’ananas n’est pas bien connue. C’est au temps de Jean -Marie Doré que les gens se sont intéressés aux producteurs d’ananas, sinon c’est une zone de production d’ananas et de bonne qualité. Encore, ce sont des gros ananas et doux, mais peu connus.
Nous vendons l’ananas pendant toute l’année, mais à partir des mois de mai, juin et juillet, c’est le moment de la traite d’ananas. Il y a moins de clients, il y a des ananas partout, le prix baisse, c’est la perte. On ne sait comment faire, on envoie même au Liberia, mais en cette période la perte est énorme. Nous demandons à l’état d’appuyer les petits producteurs se trouvant loin de la capitale.
C’est à travers la production et la commercialisation de l’ananas que nous, nous vivons. »
C’est à travers la production et la commercialisation de l’ananas que nous, nous vivons. »